De quoi dépendent les taux de rendement avec la Loi Girardin Industriel ?
Les taux de rendement avec la Loi Girardin Industriel varient en fonction de plusieurs critères. Il faut savoir en effet que le cabinet chargé de monter l’opération, prélève des frais, car cette opération est complexe et contraignante. De même, les négociations entre la société exploitante et le cabinet de montage vont donner droit au paiement d’autres frais.
En effet, quel que soit le type de montage, une opération d’investissement productif Outre-Mer fera intervenir 6 parties autour d’une société de portage montée ad-hoc.
On peut citer par exemple, les contribuables investisseurs, l’entreprise exploitante ultramarine, une banque accordant le prêt, l’Etat, le fournisseur du matériel et bien évidemment l’opérateur en charge de la création de la société de portage, de l’ingénierie financière et du suivi des opérations.
Par ailleurs, le taux de rendement avec la Loi Girardin Industriel, varie en fonction de la période de l’année. L’intérêt pour l’investisseur de réaliser la souscription en toute fin d’année, réside dans le fait qu’il est plus intéressant pour lui d’engager sa trésorerie sur une période moins longue.
En sachant que les besoins de financements des industriels couvrent la période du 1er Janvier au 31 Décembre, plus la période de souscription s’éloigne de la fin d’année, plus encore les investisseurs pourront peser dans la balance.
De même, lorsque la période choisie pour investir, est très proche du début d’année, il y aura forcément beaucoup plus d’offre du côté des investisseurs. Du coup, la négociation des taux de rentabilité est souvent en faveur des industriels.
Comme vous l’auriez compris, il est souvent plus intéressant d’investir en Girardin en début d’année pour bénéficier de meilleurs rendements.
Loi Girardin Industrielle : Entre garanties et risques
Il y a plusieurs risques liés à la Loi Girardin Industrielle et qui pourraient compromettre votre investissement. Ils sont tantôt de nature juridique, tantôt de nature économique. On note entre autres :
- L’investissement dans un projet inéligible à la défiscalisation industrielle
- Le dépôt du bilan par l’entreprise exploitante, avant la fin des 5 ans de location
- La modification de l’affectation de l’investissement
Eviter ces pièges passe sans doute par quelques précautions nécessaires. L’investisseur doit en effet prioriser les dossiers jouissant d’un agrément fiscal ou d’une garantie de bonne fin fiscale. Ces derniers bénéficient en effet d’un suivi hors du commun.
Par ailleurs, lorsque les dossiers bénéficient d’un agrément fiscal, il est possible de négocier en cas de défaillance de la société exploitante, la reprise du matériel financé par une autre société.
Il faudra être également attentif aux différentes clauses de contrat de financement des matériels. Toujours vérifier si l’opérateur a réellement aménagé une clause de renonciation de recours de la banque envers les investisseurs. Le cas échéant, les associés seront indéfiniment et solidairement tenus responsables des éventuels passifs lors d’une liquidation.
Loi Gérardin Industrielle : Pourquoi recourir à un professionnel ?
Avant de réaliser un investissement garanti en Girardin Industriel, il est primordial de repérer des intermédiaires sérieux qui sécurisent votre investissement et vous assistent tout au long de la procédure.
Pour repérer ses intermédiaires, vous gagnerez beaucoup à recourir à un conseiller en gestion du patrimoine indépendant. Faut-il le rappeler, si le dispositif Gérardin Industrielle se démarque nettement de ses concurrents, il ne faut pas oublier qu’il s’agit également d’un investissement à fonds perdus. Certains l’assimilent même à l’un des dispositifs de défiscalisation comportant des risques majeurs.
Quoi qu’il en soit, le conseiller en gestion de patrimoine indépendant est sans doute, l’interlocuteur le plus averti, qui mettra à votre service son carnet d’adresses et ses différentes expériences pour vous éviter de compromettre vos investissements.