La réduction des impôts concerne :
- Les logements neufs ou nouvellement construits
Il faut noter qu’au sens de la loi Pinel, est considéré comme un logement neuf, un logement qui n’a jamais été habité
- Les logements en état futur d’achèvement (VEFA)
- Les logements construits par l’acquéreur
- Les logements anciens à refaire à neuf
- Les logements insalubres à réhabiliter
- Les locaux à transformer en logement
Dispositif Pinel et normes de construction
Pour intégrer le dispositif Pinel 2021, le logement doit respecter des conditions relatives à la performance énergétique. La preuve du respect de ces exigences doit être fournie. Là encore, si vous ne justifiez pas que les normes légales de construction sont respectées, l’accès au dispositif vous sera refusé. Ces normes concernent :
- La réglementation thermique RT2012
Elle est exigée pour les logements neufs et à construire.
- Le label HPE ou BBC rénovation 2009
Elle est imposée pour les logements faisant l’objet de travaux.
Loi Pinel et délais de déclaration d’intention
L’investisseur doit être très attentif, car il existe des délais pour souscrire à cet investissement locatif. En effet, la déclaration d’intention doit se faire dans les 12 mois qui suivent la livraison du bien immobilier, c’est-à-dire l’année d’achèvement des travaux en cas d’achat en VEFA, ou en cas de remise à neuf d’un logement ancien.
Vous disposez donc de ce délai pour trouver un locataire et signer le premier contrat bail. Dans le cas contraire, vous avez beau remplir les conditions, mais vous allez perdre votre éligibilité. A noter que la déclaration du dispositif Pinel doit être réitéré tous les ans.
Quant au logement construit par l’acquéreur, celui-ci dispose d’un délai de 30 mois, suivant l’obtention du permis de construire. A cette date, le logement doit avoir été achevé, faute de quoi, il perd son droit d’éligibilité.
Localisation géographique d’un investissement Pinel
Le dispositif Pinel s’applique, lorsque l’investisseur respecte toutes les conditions. Mais, pas de la même façon. L’Etat a en effet déterminé des zones précises, le montant d’investissement et la réduction fiscale proportionnelle à chacune de ces zones. On distingue :
Elle comprend Paris la capitale et 76 autres communes d’Île-de-France.
Elle comprend 650 communes, dont Lyon, Marseille, Lille et Montpellier, de l’agglomération parisienne et de la Côte d’Azur.
La zone B1 prend en compte 1546 communes, de plus de 250 000 habitants (Nantes, Toulouse, Bordeaux…) de la grande couronne autour de Paris, de Corse, des départements d’outre-mer, et certaines communes onéreuses comme La Rochelle, Bayonne ou Annecy.
Parmi les conditions fixées pour intégrer le dispositif Pinel, il y en a principalement quatre qui concernent l’investisseur. Il en va de la réussite de son projet. Le propriétaire doit savoir ceci :
- Le prix du mètre carré est plafonné en fonction des zones
Dans la zone A bis, le prix au m2 est de 17,43 €. Par contre, dans la zone A, 12,95€ a été fixé par l’Etat.
- Le montant de l’investissement est limité à 300 000€
- Annuellement, les investissements locatifs sont fixés à 2 logements.
- Aucune condition de nationalité : Être contribuable domicilié en France
Les conditions ont été fixées dans le choix du locataire, afin que le dispositif Pinel ne soit pas détourné de son but.
En effet, la Loi Pinel a été votée pour permettre aux ménages modestes d’accéder à des logements décents tout en préservant leur pouvoir d’achat. Par ailleurs, le plafonnement a été établi, dans le but de s’assurer pleinement que les ménages les plus favorisés ne privent les moins nantis de l’accès au logement.
Il appartient donc au propriétaire de vérifier que le locataire est vraiment éligible au dispositif Pinel en se basant sur les revenus fiscaux de référence de l’année N-2, voir N-1, au cas où ces derniers seraient plus avantageux. Le montant des ressources ne doit donc pas dépasser les plafonds fixés correspondant à la composition du foyer fiscal du locataire. A noter qu’annuellement, ces plafonds sont révisés.
En effet, il existe 6 compositions du foyer fiscal du locataire, en fonction de chaque zone :
Le plafond des ressources pour un couple locataire est fixé à 57 489€ dans la zone A bis et dans la zone A.
- La personne seule ou un couple ayant une personne à charge
Le plafond est fixé à 75 361€ dans la zone A bis et à 69 105€ dans la zone A.
- La personne seule ou un couple ayant 2 personnes à charge
Les ressources du locataire ont été plafonnées à 89 976 € dans la zone A bis et à 82 776 € dans la zone A
- La personne seule ou un couple ayant 3 personnes à charge
Dans ce cas, le montant est fixé à 107 053 € dans la zone A bis et à 97 991€ en zone A.
- La personne seule ou couple ayant 4 personnes à charge
La loi a prévu un plafond de 120 463€ en Zone A bis et 110 271€ en zone A.
- Personne à charge supplémentaire
Pour les autres cas, les personnes à charge supplémentaires induisent une augmentation du plafond de 13 421€ en zone A bis et de 12 286€ en zone A.